Les employeurs sont tenus de fournir un endroit autre qu’une salle de bain où les employés peuvent pomper en toute intimité et en toute sécurité. Le personnel infirmier peut utiliser un bureau ou un espace d’entreposage vide avec une porte qui se ferme et des fenêtres couvertes qui ont été désignées par l’employeur. Comme solution de rechange, les employeurs sont autorisés à installer des écrans ou des cloisons d’intimité à condition que la personne qui utilise la pièce soit cachée et non envahie par des collègues et des membres du public. Selon le conseil, l’employeur peut garantir l’intimité en installant une serrure de porte ou en installant des panneaux indiquant quand l’endroit est utilisé.

La loi PUMP, qui est entrée en vigueur le 29 décembre 2022, à l’exception des modifications apportées aux recours disponibles, a modifié les obligations des employeurs énoncées dans la loi sur les normes de travail équitables (FLSA) pour les obliger à accorder des temps de pause raisonnables aux employés afin de tirer le lait maternel de leur enfant allaité pendant un an après la naissance de l’enfant. Les modifications apportées aux recours sont entrées en vigueur le 28 avril 2023.

Il est interdit aux employeurs d’obliger le personnel infirmier à rattraper le temps perdu pendant les pauses de tire-lait, car cela pourrait être interprété comme une mesure négative prise en représailles à l’exercice de son droit d’allaiter.

Si le salarié n’est pas totalement absent du travail pendant toute la durée de la pause, le temps passé à tirer son lait est considéré comme des heures travaillées. Un travailleur non exonéré doit être payé pour la totalité de la pause s’il continue à travailler ou s’il est interrompu pendant celle-ci. Quel que soit le nombre de fois qu’ils prennent des pauses à la pompe, les travailleurs exonérés sont payés en totalité chaque semaine.